Article paru en 2005-11-01Dossier thématique : MEDECINE DU TRAVAIL
Auteur(s) : MANAOUIL C., MARGRAFF A., GRASER M., JARDE O.
Editeur : ARCHIVES DES MALADIES PROFESSIONNELLES
N° Revue : 5
N° pages : 467-475

Description :

Les auteurs détaillent la procédure de l’expertise médicale selon l’article L. 141-1 du Code de la Sécurité Sociale à laquelle sont soumises les contestations d’ordre médical concernant les décisions des médecins conseils de la Sécurité Sociale. L’avis du médecin expert choisi par accord entre le médecin conseil et le médecin traitant et désigné par l’assuré, s’impose à la caisse et à l’assuré. Une nouvelle expertise peut être ordonnée en cas de saisie du tribunal des affaires de la Sécurité Sociale par les parties. Les contestations portant sur le dégré d’invalidité ou sur le taux d’IPP relèvent du Tribunal du contentieux technique. La demande des patients pour prise en charge AT/MP est forte en raison d’avantages : indemnités journalières servies dès le premier jour, dimanche et jours fériés compris, indemnités journalières supérieures, période d’arrêt comptabilisée comme travail effectif pour le calcul des congés payés et droits à la retraite, séquelles indemnisables. La majorité des dossiers concernent des difficultés à la reprise après arrêt prolongé, les problèmes d’imputabilité (nécessité d’un certificat initial détaillé avec résultats des bilans radiologiques, les problèmes de date de consolidation ou de guérison et les demandes de rechute). L’expertise médicale comporte une dimension sociale et pédagogique.

Mots-clés