Article paru en 2007-04-01Dossier thématique : ACCIDENT DU TRAVAIL
Auteur(s) : DESMAREZ P., GODIN I., RENNESON B.
Editeur : LE TRAVAIL HUMAIN
N° Revue : 2
N° pages : 127-152

Description :

Au deuxième trimestre de l’année qui suit celle du règlement de leur accident du travail, près de 85 % des victimes sont professionnellement actives : près de 77 % sont actives occupées et près de 8 % sont demandeuses d’emploi. Ces chiffres diminuent légèrement les deux années suivantes, principalement sous l’effet d’une (légère) augmentation des malades et d’une augmentation du nombre de (pré)pensionnés et demandeurs d’emploi âgés. Ces différents pourcentages varient de manière considérable quand on examine la répartition des victimes selon le genre, les classes d’âges ou les taux d’incapacité permanente. La situation plus défavorable des femmes est en particulier soulignée à plusieurs reprises. L’effet négatif de la gravité de l’accident apparaît aussi souvent très clairement. Certains secteurs présentent des « taux de remise au travail » relativement élevés (les industries manufacturières, par exemple), alors que d’autres sont relativement bas (construction, hôtels et restaurants, etc). Dans le même ordre d’idées, la remise au travail paraît aussi plus fréquente chez les employés que chez les ouvriers.

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