Description :

L’éditorial résume les tendances. L’activité de dépistage a augmenté de 10 % entre 2000 et 2001, avec un ratio tests positifs/tests totaux en baisse. L’incitation au dépistage semble donc toucher plus les individus pas ou peu à risque. Parallèlement, la proportion de formes déjà évoluées au moment de la prise en charge est passée de 23 % entre 1993-1995 à 10 % en 2000-2001 : la prise en charge est donc plus précoce, mais peut sans doute encore être améliorée. Environ 10 000 nouveaux traitements ont été initiés en 2001, ce qui représenterait environ 2 % du total des personnes infectées en France. La prévalence de l’infection par le VHC chez les usagers de drogues injecteurs reste élevée malgré les campagnes de prévention. Pour les activités de soins, la possibilité de transmission est maintenant bien établie, liée dans la quasi-totalité des cas à des insuffisances voire des négligences dans l’application des règles d’hygiène.

Mots-clés