Article paru en 2015-04-01Dossier thématique : GENERALITE
Auteur(s) : THEODULE M.-L.
Editeur : LA RECHERCHE
N° Revue : 499
N° pages : 77-81

Description :

Cancers hormonaux-dépendants, obésité, diabète, troubles de la fertilité et neuro-comportementaux : la part de ces maladies et troubles chroniques attribuable aux perturbateurs endocriniens (PE) coûtent chaque année à l’Union européenne plus de 157 milliards d’euros. La Commission européenne s’était engagée à publier en décembre 2013 les critères définissant ces perturbateurs endocriniens, mais elle a reporté sine die sa décision. On ne dispose pas de critères réglementaires permettant d’identifier et de classer les PE eu égard à leur niveau de dangerosité. Interdit dans tous les contenants alimentaires en France depuis janvier 2015, le bisphenol A suscite encore des controverses. Dominique Gombert, directeur de l’évaluation des risques à l’Anses, analyse ses divergences et revient sur l’emblématique évaluation des PE.