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Pour identifier l’agent responsable de l’épidémie de pneumopathie atypique, les treize laboratoires désignés par l’OMS ont répondu, point par point, aux critères définis au XIXème siècle par le découvreur du bacille de la tuberculose, Robert Koch : isoler le microbe, l’observer et l’inoculer à un modèle animal. Leur conclusion est désormais connue : le responsable est un virus de la famille des coronavirus. Ce succès scientifique ne permet pas pour autant de présager de l’évolution de l’épidémie. La pneumopathie a mis au jour trois de nos points faibles face à une maladie nouvelle : les systèmes d’alerte, les mesures pour circonscrire l’épidémie et la prise en charge des patients dans les hôpitaux.

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